Un réseau de compétences pour la transition énergétique,
climatique et environnementale de l'agriculture

en région Provence-Alpes-Côte d'Azur !

Les bonnes pratiques agricoles pour cultiver un air de qualité en Région Provence-Alpes-Côte d'Azur !

Zoom sur le brûlage à l’air libre et les émissions ammoniacales

Ce projet d’une durée de 4 ans (2018- 2021) est l’un des 10 lauréats de l’Appel à projet national AGR’AIR 2017 lancé par l’ADEME et le ministère en charge de l’environnement, en collaboration avec le ministère en charge de l’agriculture dont l’enjeu est la réduction des particules atmosphériques polluantes dans le secteur agricole. En effet, en région Provence-Alpes-Côte d’Azur, 47% de la population est exposé à des concentrations de particules PM10 supérieures aux normes sanitaires et 85% des émissions d’ammoniac régionales provient de l’agriculture.

Or ces émissions (PM10, PM2.5, ammoniac…) en parallèle d’avoir des effets délétères sur l’environnement, nuisent à la santé. Elles aggravent de nombreuses pathologies ou en sont à l’origine : asthme, allergie, maladies respiratoires et cardiovasculaires, cancers… La mauvaise qualité de l’air impacte la santé des agriculteurs, des éleveurs, de leurs animaux et du voisinage. Elles perturbent aussi l’équilibre des écosystèmes terrestres et aquatiques (ex : réduction de la photosynthèse des plantes, échanges gazeux difficiles, acidification des sols…) et contribuent au changement climatique.Ce taux de croissance n’est pas une cible normative pour chaque pays, mais vise à illustrer qu’une augmentation, même infime, du stock de carbone des sols agricoles (y compris les prairies et pâtures) et forestiers est un levier majeur pour améliorer la fertilité des sols et la production agricole et participer au respect de l’objectif de long terme de limiter la hausse des températures à + 2°C, seuil au-delà duquel les conséquences induites par le changement climatique seraient d’une ampleur significative, d’après le GIEC.

 

Les pratiques polluantes ciblées dans le projet sont le brûlage à l’air libre de végétaux des cultures pérennes et en maraîchage sous serre et certaines formes de fertilisation particulièrement émissives d’ammoniac.

Nos actions comportent deux axes d’intervention

Le broyage des résidus

en arboriculture, en viticulture (arrachage et sur-greffage) et en maraîchage sous serre comme alternative au brûlage : valorisation des déchets végétaux en paillage, compostage ou encore la valorisation énergétique dans une chaudière biomasse équipée de filtres à fumée.

La substitution des engrais azotés de synthèse

en lien avec l’optimisation de la gestion des fumiers équins ou par l’introduction de légumineuses pour limiter les émanations d’ammoniaque

Vous souhaitez mener une action pilote sur votre exploitation agricole ?

Dans le cadre de la poursuite des actions du projet Agr’Air, l’IRAEE souhaite organiser des chantiers de démonstration de broyage des bois d’arrachage de vignes et / ou d’arbres fruitiers. En effet, la restitution au sol de cette biomasse permet d’améliorer son fonctionnement ainsi que le stockage de carbone. Le broyat et l’augmentation de la teneur en matière organique vont notamment favoriser la rétention de l’eau dans le sol. Dans certains cas, le broyat peut aussi être valorisé en bois énergie. Enfin, abandonner le brûlage permet de réduire considérablement les émissions de particules fines et donc la dégradation de la qualité de l’air. C’est pourquoi nous souhaitons développer ces pratiques. Nous vous proposons de financer 70% du montant HT du chantier et ce jusqu’à 2 500 €. 

pour aller plus loin

 Fiche de synthèse des actions IRAEE Agr’Air

 Plaquette de présentation Agr’Air 

Ressources sur la qualité de l'air

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