en région Provence-Alpes-Côte d'Azur !
Or ces émissions (PM10, PM2.5, ammoniac…) en parallèle d’avoir des effets délétères sur l’environnement, nuisent à la santé. Elles aggravent de nombreuses pathologies ou en sont à l’origine : asthme, allergie, maladies respiratoires et cardiovasculaires, cancers… La mauvaise qualité de l’air impacte la santé des agriculteurs, des éleveurs, de leurs animaux et du voisinage. Elles perturbent aussi l’équilibre des écosystèmes terrestres et aquatiques (ex : réduction de la photosynthèse des plantes, échanges gazeux difficiles, acidification des sols…) et contribuent au changement climatique.Ce taux de croissance n’est pas une cible normative pour chaque pays, mais vise à illustrer qu’une augmentation, même infime, du stock de carbone des sols agricoles (y compris les prairies et pâtures) et forestiers est un levier majeur pour améliorer la fertilité des sols et la production agricole et participer au respect de l’objectif de long terme de limiter la hausse des températures à + 2°C, seuil au-delà duquel les conséquences induites par le changement climatique seraient d’une ampleur significative, d’après le GIEC.
Les pratiques polluantes ciblées dans le projet sont le brûlage à l’air libre de végétaux des cultures pérennes et en maraîchage sous serre et certaines formes de fertilisation particulièrement émissives d’ammoniac.
en arboriculture, en viticulture (arrachage et sur-greffage) et en maraîchage sous serre comme alternative au brûlage : valorisation des déchets végétaux en paillage, compostage ou encore la valorisation énergétique dans une chaudière biomasse équipée de filtres à fumée.
en lien avec l’optimisation de la gestion des fumiers équins ou par l’introduction de légumineuses pour limiter les émanations d’ammoniaque
Dans le cadre de la poursuite des actions du projet Agr’Air, l’IRAEE souhaite organiser des chantiers de démonstration de broyage des bois d’arrachage de vignes et / ou d’arbres fruitiers. En effet, la restitution au sol de cette biomasse permet d’améliorer son fonctionnement ainsi que le stockage de carbone. Le broyat et l’augmentation de la teneur en matière organique vont notamment favoriser la rétention de l’eau dans le sol. Dans certains cas, le broyat peut aussi être valorisé en bois énergie. Enfin, abandonner le brûlage permet de réduire considérablement les émissions de particules fines et donc la dégradation de la qualité de l’air. C’est pourquoi nous souhaitons développer ces pratiques. Nous vous proposons de financer 70% du montant HT du chantier et ce jusqu’à 2 500 €.
Fiche de synthèse des actions IRAEE Agr’Air
Plaquette de présentation Agr’Air
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