Caractéristiques de l’exploitation
Olivier LIARDET était déjà aide familiale lorsque son père a décidé de convertir l’exploitation en agriculture biologique (en 1991). Il s’est installé en 1999 et cherche depuis à améliorer et développer son activité pour maintenir la rentabilité de l’exploitation et sa pérennité. Il cultive principalement des plantes aromatiques à parfum et médicinales : lavande vraie, lavandin, sauge, coriandre, sariette, hysope ; et également le petit épeautre de Provence.
Le parcellaire est très morcelé, aucun remembrement n’ayant jamais eu lieu à Sault, et les terres très hétérogènes et difficiles (beaucoup de cailloux, d’argile). Une grande partie de la ferme est pâturée toute l’année par un troupeau de 180 brebis viande.
- 78 ha de SAU, dont 55 de PPAM, 11 ha de céréales et 8 ha de fourrage.
- Vente des PPAM en fleurs séchées, vente du petit épeautre à un moulin local.
Pourquoi réaliser un diagnostic ?
Olivier Liardet a de nombreux projets de développement pour son exploitation, et il a le souci de le faire dans le respect de l’environnement. C’est pourquoi il a décidé de faire un diagnostic énergie/GES avec un conseiller agricole. Il a déjà bien avancé : construction de deux hangars en bois : l’un avec toiture photovoltaïque pour le tri et le décorticage des céréales, l’autre pour le séchage solaire des PPAM. Ces deux bâtiments étaient indispensables à une meilleure valorisation de la production.
Le bilan énergie
La consommation d’énergie a augmenté entre 2009 et 2014, à cause de travaux exceptionnels d’une part, et du développement économique de la ferme d’autre part. La production photovoltaïque annuelle de 1069 GJ compense largement cette consommation. Les postes les plus consommateurs d’énergie sont :
Fioul tracteur et autres engins agricoles : 274 GJ ont été consommés en tout en 2014, dont 163 GJ pour les différents travaux liés aux cultures, et 111 GJ pour des lourds travaux dont le terrassement du nouveau bâtiment construit pour le séchage solaire des PPAM, ainsi que pour le broyage de cailloux pour faciliter le travail des parcelles.
Electricité : 125 GJ consommés en 2014, dont 91 GJ pour le fonctionnement de deux gros moteurs supplémentaires pour mieux valoriser l’épeautre : une décortiqueuse de 18 kW et une trieuse de 10 kW.
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